Nom : Mercury
Prénom(s) : Adam
Surnom(s) : N'en a pas. Mais à noter que tout ce qui se rapproche de "Toutou" et de "Médor" est à éviter hum.
Âge : 18 ans
Origine : Anglaise

Études/métier : Vendeur en animalerie
Orientation sexuelle : Homo

Groupe : Spade

Pouvoir/particularité : Morphisme canin 

Voilà un garçon qui a du chien, et ce n'est pas qu'une expression ! Comme tous les Mercury, Adam peut se transformer en canidé. Mais contrairement aux autres membres de son clan, il ne maîtrise pas du tout ce pouvoir. D'ailleurs, malgré tous ses efforts, il est incapable de faire disparaître ses charmantes petites oreilles de toutou. Pas évident pour passer inaperçu, n'est ce pas? 

Look at you : Lorsqu'il n'est pas un husky roux aux airs de peluche, Adam pourrait se fondre dans la masse des jeunes de son âge. Il n'avait jamais été très grand, et c'est sans vraiment s'étonner qu'il s'était aperçu qu'il avait arrêté sa croissance en atteignant péniblement les 1m70. On ne pouvait pas dire non plus que sa carrure en imposait. Tout juste des muscles finement dessinés par des heures et des heures de course d'endurance dans la forêt. Le jeune homme a toujours préféré l'extérieur. Passer des jours entiers dans la nature et pourtant le soleil n'a jamais vraiment coloré sa peau. Suite à un combat, lorsqu'il était enfant, son torse et ses bras sont bardés de cicatrices plutôt impressionnantes qu'il ne dévoile jamais. Côté visage maintenant... Dissimulés derrière des cheveux mi-longs, blonds cendrés et en bataille, deux yeux dorés étonnants semblent sonder les âmes humaines. Quand il réfléchit, il aime glisser ses longs doigts sur son nez discret, avant de les poser sur ses lèvres fines et de plonger son regard dans le vide. De même, lorsqu'il ne comprend pas quelque chose, il a la manie d'incliner sa tête sur le côté. A croire que ça aide à connecter ses neurones... Bref ! En tout cas, ce n'est pas sur ses vêtements que ses profondes réflexions vont se porter. De manière générale, un jean relativement lâche et taille basse, assez souvent troué et retenu par une ceinture. On descend un instant vers ses pieds pour constater que ses vans sont usées. Il faut dire qu'aucune paire de chaussure ne tiendrait bien longtemps face longues courses qu'Adam leur impose. Nous remontons car avec ça, il aime porter des t-shirts, invariablement de couleur bleue avec une veste sombre à capuche. Oui oui, la capuche est un détail de la plus haute importance parce que, voyez vous, une broutille le distingue des jeunes lambdas : deux trognonnes petites oreilles de chien rousses et poilues émergent de sa toison emmêlée. Voilà pour ce physique qui ne doit pas vraiment s'approcher de celui du premier homme dans le mythe de la Genèse.

Deep in your mind : Décrire une personnalité est un exercice délicat... Mais essayons donc, pour voir. Alors, pour commencer, le plus important : Adam a de l'affection à revendre. Rarement en colère, tout juste méfiant envers certains inconnus, il est sociable, doux et adore particulièrement les enfants avec lesquels il s'amuse volontiers. Le jeune homme se plierait en quatre pour les autres. Entièrement dévoué, rendre service apparaît chez lui comme une évidence, et ceci sans le moindre début de contrepartie. Qualité poussée à l'extrême dont certaines personnes abusent sans le moindre remord. Qualité qui se transforme donc en défaut dans une certaine mesure. Tiens d'ailleurs, en parlant de défauts... Adam est d'une maladresse désolante. Il lui arrive fréquemment de bourder sur son pouvoir, ce qu'il rattrape généralement en prétextant une blague. Mais il ment très mal et, même si la plupart du temps les gens ne cherchent pas plus loin, il peut lui arriver de tomber sur des curieux qui le mettent mal à l'aise. Autre gros défaut : bordélique. Le jeune homme est incapable de maintenir un ordre relatif là où il vit. Pour cette raison, il perd fréquemment clés, portable et autres, qu'il a apprit à parfumer pour les retrouver à l'odeur. Comme quoi, le côté canin peut être pratique.

Le noir total. Salvateur. Il délivre de la laideur du monde. Il dissimule la cruauté des hommes, leur perversion. Mais même lorsque l'on ferme les yeux de toutes ses forces, on ne peut se soustraire à l'enfer. Il reste l'odeur du sang pour ne pas oublier le massacre. Il reste l'écho lointain des cris d'une foule en délire. Les aboiements trop proches d'un être qui a perdu la raison, aux ordres d'un maître abominable qui l'a transformé en monstre. Il reste la douleur cuisante des blessures. Le contact de la terre battue aussi, alors que l'on voudrait tant quitter ce monde. Puis il y a un goût amer. Le goût de la honte. Honte d'avoir déçu son père. De ne pas s'être montré à la hauteur de ses espérances. D'avoir conduit sa famille à la ruine par sa défaite. Puis le sentiment d'avoir été abandonné. Jeté dans une arène, seul. Même s'il avait perdu, le combat était terminé maintenant. Son père pouvait venir le chercher. Le sortir de ce ring absurde, et le ramener à la maison. Ils trouveraient bien une solution. Les secondes paraissaient interminables. Et enfin, l'enfant sentit des bras le soulever. Des bras d'une chaleur rassurante, apaisante. Une voix familière murmura des mots doux à son oreille. Il ne comprit pas, sa tête le faisait trop souffrir pour qu'il en saisisse le sens. Mais il se sentait à l'abri à présent, protégé. Il perdit connaissance.

Il n'avait plus mal. Une forte odeur aseptisée avait chassé celle du sang. Un bip régulier rythmait ce nouvel univers. Un peu plus loin, la rumeur d'une querelle. Des voix familières, avec un ton qu'Adam ne reconnaissait pas cependant.

« … que tu pensais hein ? Ce n'est qu'un enfant ! »

Il reconnut sa grand-mère, Anna. Elle prenait sa défense. Des images de l'arène sanglante ressurgirent en flashback dans son esprit. Des scènes horribles, inhumaines. Avait-il vraiment vécu cela ? Le garçon se surprit à prier pour que ce ne soit qu'un mauvais rêve. Et, comme pour se libérer d'un cauchemar, il chassa ces souvenirs atroces en ouvrant les yeux.

« Tu m'as avoué que pour m'élever, tu avais participé à ces combats et tu avais gagné de l'argent. J'ai pensé que … mes dettes... »

Tout était blanc. Le sol, les murs, les rideaux, les draps... Adam vit des dizaines de fils, reliant son corps à des machines qu'il n'avait jamais vu. Rassemblant le peu de force qu'il avait, il tourna la tête vers la source des voix. Juste à temps pour voir, par la porte entrebâillée, une gifle s'abattre sur la joue de son père. D'ici, l'enfant ne pouvait voir le visage de sa grand-mère. Mais ses trait étaient sans doute déformés par la colère, le dégoût et la peur.

« Sauf que j'y suis allée moi-même, dans l'arène ! Je n'ai pas envoyé un gamin de huit ans à ma place ! Tu devrais mourir de honte ! »

Son père baissait les yeux, rongé par la culpabilité. L'homme semblait chercher une explication, quelque chose pour justifier son geste. Pour calmer la colère de sa mère. Mais rien ne semblait pouvoir le disculper de cet acte abominable. Envoyer son propre fils au massacre pour de l'argent.

Adam Mercury n'était pas passé loin de la mort ce jour là. A sa sortie de l’hôpital d’Édimbourg, il réalisa que son calvaire n'était pas terminé. Son père le confia à sa grand-mère et disparut. Il n'eut plus jamais de ses nouvelles. L'enfant dut faire face à un nouveau fardeau : deux oreilles de chien qui ne disparaissaient plus malgré ses efforts. Surtout, il dut affronter sa propre histoire.

Sa grand-mère était née à Olstread, une ville anglaise isolée par la nature, où d'étranges événements avaient bouleversé la population. Elle lui raconta tout. La rumeur des expériences, la contamination, habitants qui avaient développés des pouvoirs effrayants. Anna pensait y avoir échappé, mais un jour, alors qu'elle se faisait agresser dans une ruelle, elle prit la forme d'un chien pour se défendre. Encore adolescente et totalement perturbée par l'évènement, elle avait quitté la ville sur l'heure et s'était installée en Écosse. Vivant modestement mais correctement grâce à un job de serveuse, elle s'épanouissait dans cette nouvelle vie, oubliant sa double nature et rencontra l'amour. Mais lorsque cet homme apprit son pouvoir, il l'abandonna. Elle et son ventre arrondit. Car elle était enceinte. L'enfant naquit et elle devait à présent trouver une autre source de revenus pour assumer cette charge supplémentaires. Anna avait eu vent de combats de chiens organisés clandestinement dans des caves. Avec la complicité d'une amie, elle s'y présenta sous ses traits canins : un tosa à la force impressionnante. Après y avoir gagné une somme qu'elle estimait suffisante, elle se retira de ces arènes de la mort, la conscience lourde. Son enfant grandit sans manifester de pouvoir particulier, se maria et fonda à son tour une famille. Adam était né par une froide nuit d'hiver et, comme elle l'avait fait pour son fils, sa grand-mère pria pour que l'enfant ne soit pas comme elle.

Un matin d'été, Adam jouait dans sa cour, sous la surveillance attentive de son père. Depuis la maison d'en face, un voisin canin guettait aussi ce petit être, mais pas avec les mêmes intentions. Élevé par un soldat retraité, ivrogne et acariâtre, ce molosse effrayait tout le quartier. Mais les Mercury étaient loin de penser qu'il sauterait un jour par dessus sa barrière et s'en prendrait à leur enfant. Le chien se stoppa net pourtant, à deux mètres à peine de sa cible. Le gamin venait de se transformer en husky, sous le regard stupéfait de son père, pour se défendre face à l'agresseur. Probablement aussi ahuri que le père de famille, le molosse fit demi-tour. Et le gamin reprit sa forme initiale pour continuer ses jeux innocents.

L'homme, toujours aussi secoué par ce qu'il avait vu décida d'en parler à sa femme et à sa mère. Sa mère qui leur raconta tout. La mère d'Adam les abandonna dès le lendemain. Le petit n'avait que six ans. Le père entra lui dans une spirale infernale. Alcool, poker, dettes... Il perdit son poste de professeur d'université. Anna, percevant cela sans réussir à raisonner son fils, gardait de plus en plus souvent le jeune garçon.

Et un jour, la menace tomba. « Rend nous l'argent, ou tu es un homme mort ». Paniqué, le père prit la décision d'utiliser son fils dans des combats. L'enfant accepta, sans réellement comprendre et surtout, pour aider son père. C'est ainsi que le jeune husky s'était retrouvé face à un chien énorme, affamé et sans pitié. Anna s'occupa de lui après cet événement.

Les seules séquelles qu'il garda furent d’innombrables cicatrices et ses oreilles, qu'il tâcha de dissimuler toute son enfance. Sa scolarité se déroula globalement sans incident et il obtint son bac avec mention bien. Malgré cela, il décida de ne pas poursuivre ses études. Il voulait retourner à Olstread. Pour comprendre, et peut-être trouver d'autres personnes comme lui.

Rang personnalisé : If you want someone to love you forever , adopt a dog. (Je crois que ça sera trop long, Hum)

Avatar : Konoe ~ Lamento

Comment as-tu connu le fofo : Kendie, je t'aime ♥ /PAN/

Règlement : quelle est la taille des avatars ?
Règlement : combien de mots dans les rp ?

Quelque chose à ajouter ? Pas que je sache .O.