Monochrome Night
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 Ella, nous voilà ! (Pv.Intégra)

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Rachel Kihlén
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Rachel Kihlén
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MessageSujet: Ella, nous voilà ! (Pv.Intégra)   Ella, nous voilà ! (Pv.Intégra) Icon_minitimeJeu 4 Avr - 19:02

Monsieur John McKeel est une véritable célébrité dans le monde des affaires à Olstread. Il est le fondateur des florissantes industries McKeel, dont le dernier succès en date est OMG, la nouvelle boisson énergisante à la mode. Sa réussite et sa fortune attirent des hordes d'envieux et d'intéressés, qui lui tournent autour comme des vautours et lui mangent dans la main. John McKeel est décrit dans les médias comme un surhomme inébranlable mais au fond, c'est un homme comme les autres, avec ses faiblesses et ses craintes. Il s'est d'ailleurs offert mes services une nouvelle fois. Cette fois, c'est sa femme, Ella McKeel, qui le préoccupe. Ils se sont mariés il y a quelques années. Elle était encore étudiante, avait vingt ans de moins que lui et se prétendait follement amoureuse. John était amoureux aussi, vraiment. Aujourd'hui, pourtant, il doute des sentiments réels de sa femme. Il se demande si cette dernière ne se serait pas mariée avec lui pour son argent, il se demande, dans le cas où leur amour fut véritable, si la flamme ne s'est pas éteinte.
Il la soupçonne d'avoir un/des amant(s).

John est venu me voir ce matin, chéquier à la main, pour me demander de surveiller sa moitié quelques jours, de la suivre discrètement, histoire d'en avoir le cœur net. John m'aime bien et connait la qualité de mes services, il n'a donc pas hésité à aligner un nombre impressionnant de zéros. On dit souvent que l'amour n'a pas de prix et ce brave homme vient de me le prouver. Au fond, je l'aime bien, moi aussi. C'est un homme d'affaires brillant et ses goûts en matière de costards sont excellents. J'aime son argent, aussi, il ne faut pas se voiler la face. Son air de chien battu associé à de l'oseille à en masse, c'est définitivement une combinaison gagnante. Comment aurais-je pu refuser de lui venir en aide dans ces conditions ?! Nous voici donc, ma nouvelle assistante et moi, assises bien au chaud dans ma voiture, à l'arrêt devant les bureaux McKeel.
John, une fois marié, a immédiatement offert un poste important à Ella dans ses bureaux et, selon lui, cette dernière fait du bon travail. À vrai dire, il aimerait même qu'elle arrête de travailler aussi bien : ces derniers temps, elle a tendance à rester tard au bureau. Très tard. Je bosse sur un dossier important, lui affirme-t-elle à chaque fois qu'il tente d'en discuter avec elle, je ne peux pas me permettre de prendre du retard dans mon travail.

Ça fait au moins une demi-heure que les employés ont quitté les bureaux et, comme prévu, madame McKeel se trouve toujours à l'intérieur. Reste à savoir si elle compte y rester ou bien si elle compte filer en douce. Nous avons l'entrée du bâtiment et la voiture de la dame en ligne de mire, elle ne pourra pas nous échapper. En attendant, on s'ennuie clairement. Mon regard se pose vite fait sur la photo de la fameuse Ella, collée au tableau de bord, avant de s'ancrer dans celui de mon assistante. Intégrale n'a pas l'air très emballée par notre petite soirée filature entre filles.

- Quand cette affaire sera classée, je t'inviterai dans un bon resto, pour me faire pardonner.

Or not. Fin', le resto, si, mais je ne me sens absolument pas coupable de l'avoir entraînée avec moi au plus profond de l'ennui. C'était l'occasion rêvée de l'habituer aux boulots les moins actifs, aux boulots qui demandent beaucoup de patience. C'était l'occasion rêvée de m'offrir un peu de compagnie, aussi. Si je peux partager ma souffrance avec quelqu'un d'autre, je ne vais pas m'en priver. Je continue de la fixer un moment, espérant naïvement lui faire retrouver le sourire en l'appâtant avec de la bonne bouffe, avant de me retourner vers le bâtiment.

- Je te ferai faire un joli costard sur mesure, aussi, pour que t'aies l'air un peu plus professionnelle.

Ça, par contre, je pense que ça ne la fera pas sourire du tout ! Quoique... Je me rends compte que je l'ai embauchée sur un coup de tête, parce que quelque chose en elle me plaisait, mais au fond, je ne sais absolument rien sur elle. Cette soirée sera longue et ennuyeuse, peu importe ce que madame McKeel en fera, alors pourquoi ne pas en profiter pour faire un peu connaissance ? Sans détourner les yeux du bâtiment, je me lance dans la conversation.

- Ça fait longtemps que tu vis dans cette ville ?

Reste à espérer que cette première tentative sera fructueuse, j'aimerais tout de même bien entretenir de bonnes relations avec ma seule employée !
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Integra Wingates
Les murs ont des oreilles.
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MessageSujet: Re: Ella, nous voilà ! (Pv.Intégra)   Ella, nous voilà ! (Pv.Intégra) Icon_minitimeSam 4 Mai - 19:53

Environ dix-sept heure ou dix-sept heures trente – l’envie de demander l’heure à la seule personne présente avec moi ne m’habitait pas, je devais l’avouer - et pas d’Ella en vue, comme prévu. Après tout, je ne rêvais pas d’action au point de souhaiter qu’elle ne se risque à l’extérieur alors que son travail et ses horaires voulaient le contraire. Qu’elle reste dans son bureau à faire des heures sup’ ne me posais aucun problème, à moi. C’était à croire que son mari cherchait la petite bête en la faisant surveiller. Si même elle avait un amant, dans le doute, il pouvait la quitter. Ça m’aurait simplifié la vie, et, qui plus est, il en aurait été débarrassé pour de bon, sans perdre de temps. Le temps, c’est de l’argent, comme on dit. L’amour restait bien étrange, et rien en moi ne me donnait envie de le connaître, comme les adolescentes qui rêvent du prince charmant sur son cheval blanc en matant des fils à l’eau de rose. Tout ce qui peuplait cette terre était dérisoire ; à quoi bon, donc, s’attacher à des gens pour ensuite les voir partir, si déjà nous ne le sommes pas avant ? La logique des hommes m’échappait. Ce n’était pas d’amour que je m’occupais de ma mère, mais par redevance, à elle, qui m’avait élevée… et également par pitié, ce sentiment qui faisait de moi une faible, et qui changeait en moi ma façon de penser. C’était à m’en trouver, moi aussi, pitoyable. Sans toutefois l’être autant que ce John McKeel qui louait nos services.

« Quand cette affaire sera classée, je t'inviterai dans un bon resto, pour me faire pardonner. »

La voix de celle qui était mon employeuse depuis peu avait résonné à mes oreilles comme le seul son qui venait troubler le silence qu’elle dû d’ailleurs trouver, comme l’aurait fait chaque humain normalement constitué, quelque peu pesant. Je détournai le regard d’un air désintéressé, désespérant à l’idée que la jeune femme veuille se racheter avec de la bouffe. D’un mouvement de tête, le soleil qui se reflétait dans la carrosserie de la voiture me rappela sa présence, pourtant déjà au loin à l’horizon, m’éblouissant au passage. Le bleu du ciel, parsemé faiblement de nuages blancs, commençait à peine à toucher du doigt un rouge orangé - qu’ils ne prendraient pourtant que plus tard dans la soirée qui venait de débuter.
Qui plus est, de la part de la blonde, me proposer un restaurant ne m’enthousiasmait même point autant que de pouvoir manger des biscottes, ceci descendant pourtant dans les abysses de mes désirs dont la présence était déjà inhabituelle. Je n’avais même pas envie de soutenir inutilement son regard, alors que je savais qu’elle aurait peut-être préféré me fixer droit dans les yeux.

« Je te ferai faire un joli costard sur mesure, aussi, pour que t'aies l'air un peu plus professionnelle. »

Sa remarque m’arracha un soupir. Qu’espérait-elle franchement que je dise ? Comme si elle ne savait pas que je n’étais pas du genre à porter un costard. Et avoir l’air plus « professionnelle » m’était égal. L’idée de l’accepter et de le revendre ensuite m’effleura l’esprit, sans pour autant que je ne m’y tienne. Tout ce qui pourrait me permettre de gagner ma vie ne se refusait pas, d’un côté. Evidemment, sinon, je ne me serais jamais retrouvée dans un endroit pareil à une telle heure, mais plutôt chez moi, près de ma mère, à m’abrutir avec elle devant le poste de télévision. Il fallait bien la payer, la nourriture de ma mère et la mienne, l’eau et l’électricité qui allaient avec. Je ne savais pas faire autrement, c’était ainsi. Ou alors aurait-il fallu que je m’arrange pour me faire embaucher dans un emploi stable après avoir suivi des études… Très peu pour moi, merci. Autant encore attendre une chose dont on n’est même pas certain de la situation, si cela est abondement récompensé. Ici, en l’occurrence, j’estimai la récompense assez élevée. Etre embauchée par le fondateur d’une entreprise de l’ampleur des industries McKleen n’arrivait pas tous les jours.

« Ça fait longtemps que tu vis dans cette ville ? »

« J’ai jamais connu qu’Olstread. »

Une parole courte, simple ; rien de bien dur à comprendre là-dedans. Je n’aimais pas les longues phrases. Gaspiller sa salive ? C’était pas vraiment mon genre, non. Puis, c’était pas comme si j’avais vraiment envie de commencer une longue conversation. Le bruit grésillant de la radio de la voiture garée au bout de la rue me suffisait. Une vieille chanson passait sur les ondes, me laissant un doute sur le publique qui écoutait cela en même temps que moi. C’était tellement plus intéressant d’y penser en fixant une porte, que de converser avec mon employeuse, ou quiconque d’autre.
Cette porte, parlons-en, tiens. Eh bien, elle venait de s’ouvrir à cet instant précis. Et une déception m’envahit lorsque je puis identifier le visage de celle qui sortait précipitamment du bâtiment le téléphone à l’oreille. Et c’était parti pour un tour…

//Hrp : Vraiment pardon pour le temps que j'ai pris... J'ai eu quelques problèmes Irl et j'ai eu du mal à Rp ces temps-ci... Toutefois, je vais m'y remettre... Encore désolée, et en espérant que ça ne se produise plus//
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Rachel Kihlén
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MessageSujet: Re: Ella, nous voilà ! (Pv.Intégra)   Ella, nous voilà ! (Pv.Intégra) Icon_minitimeJeu 9 Mai - 14:50

Ainsi donc, ma nouvelle employée n'a jamais mis les pieds en dehors de cette ville ? C'est triste, diraient certains, mais de mon côté, je trouve ça parfait. Si elle est née ici, si elle a grandit ici, alors, même inconsciemment, elle doit avoir être au courant de certains secrets, détenir des indices qui me seront précieux. En attendant, voici Ella ! Téléphone à l'oreille, elle traverse la rue et s'engouffre dans sa voiture. Au moins, John avait raison : sa femme lui ment. Reste à en découvrir la raison, maintenant. Un amant ? Possible mais les choses ne sont pas toujours aussi simples et, soyons honnêtes, ça ne me déplaît pas !

- On dirait que madame McKeel s'en va en "réunion".

Heureuse de voir de l'action se profiler à l'horizon, je jette un coup d’œil à mon employée mais il semble que cette dernière ne soit pas aussi emballée que moi. Bueh ! J'ai bien compris qu'elle n'est pas ici pour le côté altruiste du métier mais c'est tout de même dommage de la voir aussi blasée. Bref. Madame McKeel vient de démarrer et, quelques instants plus tard, c'est à mon tour de me mettre en route. Je laisse une voiture d'écart entre elle et moi, histoire de ne pas éveiller les soupçons, et la suit sans aucun soucis. J'ai l'habitude des filatures et Ella, vu sa conduite, n'a clairement pas conscience de notre présence.

- Ça t'ennuie vraiment tant que ça ?

De retour à mon mouton-demoiselle ! Je ne lui reproche rien, je veux simplement mieux la connaître, comprendre ce qu'il se passe dans sa petite tête, résoudre le mystère Intégrale. J'aime en savoir un maximum sur mes alliés, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, et, d'un autre côté, si j'arrivais à la motiver ne serais-ce qu'un peu, les jobs profondément ennuyeux comme celui-ci pourraient même devenir agréables. Malheureusement, je ne sais encore rien sur elle, ses centres d'intérêts semblent inexistants et sa seule motivation semble être l'argent.

- Essaie de voir notre job comme... mmh... une aventure ! Ce soir, nous sommes des espionnes. T'as déjà rêvé d'être un agent secret, je parie, non ?

Je doute fort que ça la motive mais je ne perd rien à essayer de réveiller la môme qui est en elle, en espérant que cette dernière n'ait pas déjà été enterrée vivante sous de nombreuses couches de sérieux et de lassitude ! Devant nous, la femme continue son bout de chemin un moment encore sans montrer le moindre signe de méfiance à notre égard, sans faire mine de vouloir nous semer. Au contraire : elle commence à ralentir et s'enfonce lentement dans une vieille rue sombre et étroite. Je la suis, la talonne et m'arrête, même, pour la laisser se garer en paix avant de continuer ma route. Madame McKeel est arrivée à destination, c'est ici que les choses vont devenir intéressantes ! Je lance un coup d’œil dans le rétro et observe la femme se diriger vers ce qui semble être un vieil hôtel miteux. Aucune voiture derrière nous, les garages et autres voitures mal garées m'empêchent de me parquer dans l'immédiat, je m'arrête donc au milieu de la rue et me tourne vers mon employée, en espérant qu'elle se montre un peu plus motivée et énergique.

- Descend ici et suis-la ! Fait vite, il nous faut le numéro de sa chambre, je compte sur toi !

Il lui suffira d'ouvrir grands ses yeux et ses oreilles ! Selon mes estimations, Ella est censée retrouver quelqu'un en cachette dans cet hôtel, histoire d'avoir une conversation privée avec cette personne. Conversation ou... autre chose. Si elle ne rejoint pas son éventuel mystérieux ami dans sa chambre, elle louera la dite chambre elle-même et préviendra le maître d'hôtel d'une visite prochaine. Je ne vois aucun autre intérêt à venir seule dans un endroit malfamé comme celui-ci. Quoi qu'il en soit, il nous faut le numéro de la chambre dans laquelle elle risque de passer une bonne partie de sa soirée et réussir à en louer une juste à côté. Quant au reste, j'ai assez de matériel dans le coffre de la voiture pour transformer ce voisinage hôtelier en soirée fructueuse. Reste à espérer qu'Intégrale n'arrivera pas trop tard, mènera sa mission à bien et m'attendra sans faire de bêtises ! J'aimerais ne pas avoir à soudoyer le maître d'hôtel. S'il refuse, il dira à madame McKeel que sa petite escapade intéresse du monde, ce serait très mauvais pour nous. S'il accepte, il est toujours possible que des gens puissent remonter jusqu'à nous avec son aide.
Tout repose désormais sur les épaules de ma chère employée !

HRP: Comme tu peux le voir, je ne poste pas spécialement vite non plus, donc prends ton temps!
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