Nom ▬ Hauptmann
Prénom(s) ▬ Lorenz, Werner
Surnom(s) ▬ Stern, l’étoile en allemand.
Âge ▬ 25 ans
Origine ▬ Allemand
Études/métier ▬ Magicien
Orientation sexuelle ▬ Hétérosexuel
Groupe ▬ Clover

Don ▬ Nécromancie. Bien que ne pouvant pas ressusciter les morts, Lorenz peut les contrôler. Il peut leur faire faire tous ce qu’il souhaite, dans la mesure de ce que leur corps permet : ils n’ont pas de cerveaux, jamais Lorenz ne pourra les doter d’une intelligence. En fonction de sa fatigue, de sa concentration, il pourra les doter d’une apparence plus humaine, sinon ils seront dans l’état dans lequel Lorenz les a tirés, ce qui peut rapidement devenir plus morbide encore.

Yeux gris clairs ▬ Cheveux bruns ▬ Taille 1,85m ▬ Poids 70 kg
Description Physique ▬ Grand, efflanqué mais élégant. La première impression que nous pouvons avoir de Lorenz se confirme en général assez bien. Parce que la première impression, Lorenz y croit dur comme fer, même si chez lui, elle se nuance rapidement. Élegant, donc. Toujours en veste, jamais de jean ni de basquets. Il aime, au lieu d’une cravate, porter un foulard de soie et est toujours rasé de près. Il sent toujours bon et ses cheveux, bien qu’en désordre, sont toujours organisés pour former une impression de bordel discipliné. Voilà, ça c’est pour ce que vous voyez au premier abord. Ensuite, si vous baissez la tête vous verez que ses chaussures, d’apparence de grande qualité italienne sont banales et mal cirées. Sa veste chic et chère s’abime sur les épaules et aux coudes. Son pantalon est trop long pour lui et son foulard, lui, sent le tabac de sa pipe.
Au-delà de son apparence, noyez-vous dans ses yeux gris, vous ne saurez plus dire quelles sont vos convictions. Il est de ces hommes qui dégagent naturellement une sorte d’aura charismatique qui vous donne confiance ou qui, au contraire, vous met très mal à l’aise et à vrai dire, Lorenz préfère vous mettre mal à l’aise.

Intelligent ▬ Original ▬ Pianiste ▬ Manipulateur ▬ Charismatique
Menteur ▬ Cynique ▬ Moqueur ▬ Narcissique ▬ Hypocrite ▬ Lâche
Description Morale ▬ Lorenz est magicien. Pas de ces magicien qui jouent dans les opéras, en queue de pie, très chic et très séducteur, ces magiciens inventif qui vont trouver des tours qui se vendent bien mais qui ne demandent aucun talent. Lorenz, lui, fait partit des bons, méconnus, qui refusent de se faire dicter leur conduite par des managers qui ne pensent qu’à tirer du fric sur leur dos en les prenant pour des pigeons. Lorenz à l’amour de son art et le pratique dans les petites salles insalubres qui, en plus de ne pas lui coûter beaucoup mettent dans l’ambiance ses spectateurs. Parce qu’admettons-le. Être doté d’un don comme le sien, pour un magicien, c’est du pain bénit. Pouvoir faire venir des squelettes dans la salle, ça remporte pas mal de succès sans compter ses petits tours personnels.
Lorenz plaît par l’assurance et l'originalité qu'il dégage autant que par la qualité de ses aptitudes intellectuelles. Volontiers moqueur, il n'aime pas parler de lui et a souvent tendance au scepticisme, voire à l'ironie. Il préfère la solitude à une compagnie insatisfaisante, la coopération et le partage n'étant pas ses qualités premières.

Nous sommes en 1914. Sur le vieux continent la guerre fait rage, déchirant les nations du monde entier et séparant des familles entières. Les pères sont sur le front, les mères meurent de fatigue dans les usines d’armement et les enfants deviennent livrés à eux même dans un monde qu’ils ne comprennent pas. C’est le cas de deux adolescents, à qui on a arraché les parents, qui se retrouvent dans une frêle embarcation sur la côte normande accompagné de gens perdus, désorientés, fuyant la guerre. Après avoir traversé la France, ils arrivent enfin à partir pour l’Angleterre. Mais les conditions météorologiques les conduiront sur une île, anglaise, certes, mais une île quand même qui les accueillera et leur offrira de quoi survivre. Un travail, en tant que cobaye.

Et c’est comme ça que ça a commencé. Les deux enfants se marièrent, et eurent une petite fille. Qui se maria et qui eut, à son tour, un petit garçon qu’elle nomma Lorenz, en l’honneur de son père et Werner, en mémoire de son grand père. Le petit, grâce aux efforts de sa famille, n’avait pas à craindre l’avenir, les finances étant relativement stables.

C’est vers ses 10 ans qu’il commença à prendre conscience de ses pouvoirs. Contrôler les morts. C’est vers ce moment qu’il décida de son futur métier. Il commença par effrayer ses camarades de classes en faisant bouger le squelette de la salle de biologie, puis commença à s’enfermer, trouvant dans les morts une alternative aux vivants qu’il ne comprend pas. Il faut dire que l’amour qui unissait ses parents à sa naissance n’existe plus, son père, découvrant le pouvoir de son fils découvrit que sa femme était elle-même dotée. Furieux d’avoir été berné, il va partir de la maison laissant sa femme sombrer petit à petit dans la misère. Il se remaria et ne se gêna pas pour narguer son ex-femme en passant, sa fiancée au bras, développant chez son fils une haine tenace qui mena celui-ci au parricide. C’est à 15 ans qu’il se débarrassa de son père, tuant indirectement sa mère, qui se laissa mourir de chagrin.

2004. Lorenz n’a plus de famille. Pas d’amis. Il ne lui reste que les vieux habits de son père qu’il a pris sur le cadavre et de son grand père que sa mère a gardé. Les autres habitants pensent que l’enfant est maudit. Il semble avoir perdu son cœur et même la profession dans laquelle il se lance apparaît comme étrange. Les spectateurs sortant de ses spectacles sont comme perdus, fascinés, et reviennent régulièrement, comme attiré par l’atmosphère morbide et par le surnaturel qu’il expose à leurs yeux.

On ne connaît rien de jeune homme au physique pourtant avantageux. Certains le pensent responsable de la disparition de ses parents, d’autres sont persuadés du contraire. Il faut dire que Lorenz n’est pas du genre a étaler sa vie devant les autres en qui il n’a pas confiance. Lorsqu’on lui demande de parler de lui, il invente régulièrement des histoires a dormir debout.

C’est ce mystère qui l’entoure qui le rend fascinant. C’est son gout pour le lugubre et son cynisme qui en font un personnage détestable.